Bénéficiaires des fonds ANR

L'Ifremer contribuera à hauteur de 710 p-m (dont 272 p-m pour les études environnementales en eaux profondes) pendant les 8 années du projet et fournira:

  • Une expertise technologique et d'ingénierie pour l'instrumentation des fonds marins ;
  • Une expertise scientifique en matière de géosciences marines et d'environnement en eaux profondes ;
  • Des installations d'essai internes (récipients à haute pression, réservoirs d'eau instrumentés, etc);
  • Des installations navales (navires et submersibles) ;
  • Un personnel hautement qualifié et expérimenté pour mener les opérations maritimes et assurer l'interface avec les opérateurs de câbles téléphoniques maritimes ;
  • Un financement pour la partie du programme consacrée à la recherche sur les écosystèmes des grands fonds marins.

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Le CNRS contribuera à hauteur de 738 p-m en affectant des personnels de recherche et d'ingénierie provenant:

  • Des différents laboratoires de recherche en sciences de la terre solide, de l'océan et de l'environnement, impliqués dans le projet. Ces laboratoires agiront comme des " Unités Mixtes de Recherche " (UMR) établies en partenariat avec d'autres institutions partenaires. Les UMR sont notamment divisées en deux catégories :
    • Celles qui géreront les équipements : GeoAzur (Nice), Domaines Océaniques (Brest), LIENSs (La Rochelle), ISTERRE (Grenoble)
    • Celles qui soutiennent le projet avec moins de 10% de temps d'un chercheur:  GET Toulouse, Labo de Géologie de l'Ecole Normale Supérieure Paris, Institut terre et Environnement de Strasbourg ;
  • De sa division technique (DT-INSU) ;
  • Des différents Observatoires (OSU - Observatoires des Sciences de l'Univers) impliqués dans le projet et actuellement en fonctionnement à : Nice (OCA) ; Brest (IUEM) ; La Rochelle/Bordeaux (OASU) ; La Réunion (OVPF) ; Les Antilles (OVSM, OVSG) ; Strasbourg (EOST) ; Nantes (OSUNA) ; Toulouse (OMP) ; Montpellier (OREME) ; Clermont-Ferrand (OPGC) ; Grenoble (OSUG) ; Lyon (OSUL).

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L'IPGP contribuera à hauteur de 554 p-m et permettra :

  • L'ouverture de 6 nouveaux postes permanents (3 ingénieurs dont un ingénieur en systèmes d'information, 1 technicien, et 2 chercheurs), spécifiquement affectés au REVOSIMA (recrutement en cours et concours annuel du MESRI) ;
  • D'accueillir, exploiter et maintenir une partie des équipements acquis par le projet dans le cadre des éléments 2, 3 & 5 ;
  • De mener une R&D avancée pour une instrumentation innovante (sismomètres optiques) au sein de l'élément 4 ;
  • De fournir une expertise dans la surveillance à long terme, basée sur l'expérience des trois volcans actifs français à terre (La Réunion, Guadeloupe, Martinique) ;
  • D'agir en tant que coordinateur du REVOSIMA

 

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L'IRD contribuera à hauteur de 36 p-m

  • En affectant du personnel de différentes Unités Mixtes de Recherche (UMR), à savoir :
    • GéoAzur (Nice),
    • Domaines Océaniques (Brest),
    • ISTERRE (Grenoble),
    • GET Toulouse,
    • LMV (Clermont-Ferrand),
    • Géosciences Montpellier
  • En ouvrant un poste à temps plein d'ingénieur de recherche chargé de la maintenance et de l'exploitation d'une partie du parc OBS hébergé chez GeoAzur.

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Le BRGM contribuera à hauteur de 35 p-m et devra :

  • Préparer la mise en œuvre de l'observatoire câblé en faisant le lien avec les utilisateurs finaux, la protection civile et les collectivités locales par le biais de sa direction régionale basée à Mayotte.
  • Gérer la composante magnéto-tellurique (MT) du programme en partenariat avec l'UMR Géosciences Océan et les sous-traitants.
  • Exploiter en propre les stations MT terrestres de référence.

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L'ESEO contribuera à hauteur de 16 p-m et fournira au projet les éléments suivants:

  • Des doctorants et des étudiants en master
  • Sa force de travail pour la R&D en sismométrie optique.